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Les dangers du féminisme : qu’en est-il de nos garçons ?

Par le Dr Damian A. Hinton, Sr., MDiv, MTh, DMin

Partie 1 : L'essor du féminisme et l'idéologie de l'uniformité

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Au fil des ans, j'ai eu l'occasion d'observer avec lucidité la lente féminisation non seulement de la société, mais aussi de l'Église elle-même. Ce changement ne se résume pas à une prise de conscience émotionnelle accrue ou à une sensibilité culturelle accrue ; ces dernières ne sont pas nécessairement néfastes en elles-mêmes. Le véritable problème apparaît lorsque l'on observe l'erreur stratégique souvent commise : la tentative de transformer les garçons en êtres hypersensibles et neutres sur le plan du genre, au lieu d'assumer et de nourrir leur identité masculine distincte.


Oui, nous sommes tous humains. Nous partageons tous la même structure biologique : cœur, poumons, peau, sang. Mais cette humanité partagée n’efface pas les distinctions divines entre homme et femme. Il existe des différences émotionnelles, psychologiques et spirituelles entre hommes et femmes, garçons et filles. Ces différences ne sont pas des défauts à corriger ; ce sont des dons à préserver.


Le féminisme, à ses débuts, était un mouvement visant à répondre à des griefs légitimes : inégalités civiques, manque de représentation et opportunités professionnelles ou éducatives limitées. Ces griefs étaient réels et, dans bien des cas, méritaient d'être abordés. Cependant, il est fallacieux de prétendre que toutes les femmes, tout au long de l'histoire, ont été universellement exclues de l'apprentissage ou de la participation à la société. Les données historiques montrent que les femmes ont souvent occupé des rôles importants dans les contextes religieux, familiaux et même politiques. Dans la Bible, des femmes comme Débora, Hulda et Priscille ont exercé leadership, sagesse et autorité spirituelle dans leurs sphères respectives.


On trouve également des exemples de femmes du monde laïc qui ont influencé l'histoire malgré les limitations culturelles dominantes, comme Hypatie d'Alexandrie, philosophe et mathématicienne de l'Antiquité tardive ; Hildegarde de Bingen, polymathe et théologienne médiévale ; et plus tard, des femmes comme Sojourner Truth, Mary Wollstonecraft et Florence Nightingale, dont les contributions ont remodelé le discours religieux, social et scientifique de leur époque. Leur existence ne diminue en rien les défis auxquels les femmes ont été confrontées, mais elle complexifie le récit simpliste d'une exclusion totale des femmes.


Au-delà de ces figures, l'histoire révèle une riche mosaïque de dirigeantes puissantes et intelligentes qui ont façonné nations et cultures : Cléopâtre et Hatchepsout d'Égypte, Boadicée de Bretagne, Catherine la Grande de Russie, Élisabeth Ire d'Angleterre, la reine Victoria, l'impératrice Théodora de Byzance, Zénobie de Palmyre, Wu Zetian de Chine, Aliénor d'Aquitaine, Néfertiti, Artémisia, Isabelle Ire de Castille, Sobekneferu, l'impératrice douairière Cixi, Indira Gandhi, Marie-Thérèse d'Autriche, Margaret Thatcher, et bien d'autres. Même dans les traditions guerrières, des dirigeantes africaines telles que la reine Nzinga, Yaa Asantewaa et les Amazones du Dahomey demeurent des témoignages durables de force et de stratégie. Ces exemples prouvent une fois de plus que l'histoire, contrairement à la révision féministe, n'a jamais été dépourvue d'initiative ni de génie féminin.


Le véritable tournant s'est produit au XXe siècle avec l'émergence de la deuxième vague du féminisme. Cette phase a dépassé la simple égalité des droits et s'est donnée pour mission de redéfinir le genre lui-même. Influencée par l'idéologie marxiste, la théorie critique et l'individualisme radical, cette vague recherchait non seulement l'équité, mais aussi l'homogénéité idéologique .


L'uniformité idéologique est la croyance selon laquelle l'égalité entre hommes et femmes exige l'élimination des distinctions de genre, non seulement en termes d'opportunités, mais aussi de rôles, d'identité et de comportement. Elle rejette les différences bibliques et biologiques entre les sexes au profit d'une neutralité construite. Les traits masculins tels que le leadership, l'affirmation de soi et l'apparence physique sont souvent qualifiés de toxiques, tandis que la féminité est soit universalisée, soit instrumentalisée contre la virilité.


Ce faisant, le féminisme a perdu son fondement originel. Plutôt que de célébrer la féminité et de valoriser la contribution féminine, il a commencé à diminuer le rôle des hommes. Il s'agissait moins de promouvoir les deux sexes que de restructurer la société autour d'un idéal politisé – un idéal qui refuse d'honorer le dessein de Dieu.


Nous devons engager cette discussion en nous posant la question suivante : quel a été le coût du remplacement de la complémentarité par l’uniformité ? Et plus précisément, quel a été l’impact de ce changement sur nos garçons ?


Dans la deuxième partie, nous explorerons les retombées culturelles, éducatives et psychologiques de ce déséquilibre idéologique, et pourquoi les garçons et les jeunes hommes souffrent en silence.

 
 
 

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